Parure, céramique, peinture, coton (teinture: haricot noir), 7 x 8 x 5 cm, 2020
Pour Curupira, installation: céramique, rondins de bois peints au henné, peinture, plants de haricot noir, 2020
Criatura, performance, 30 min, 2020
Crépuscule, son réalisé par Andréa Spartà.
Performeurs: Alexandre Varin et Andréa Spartà.
Criatura est une performance qui a été réalisé au musée de la vie Bourguignonne à Dijon. Elle est inspirée de la légende brésilienne de Curupira, un personnage fantastique qui protège la faune et la flore de la forêt Amazonienne. Son nom d’origine « Kuru’pir » provient de la langue des indiens Tupi. Il ressemble à un jeune garçon aux cheveux roux, aux dents vertes et il court si vite que personne ne peut l’attraper. Ses pieds sont à l’envers afin de brouiller les pistes des chasseurs et il produit des sons étourdissant pour les éloigner. La coutume indienne est de lui faire des offrandes avant d’entrer dans son domaine et d’aller chasser. Il existe différentes versions et histoires selon les régions du Brésil. J’ai choisi celle d’un livre pour enfant intitulée : « Curupira e Caipora », de Mario Bag, Mitos Lendas do folclore do Brasil, São paulo, Paulinas, 2013.
Dans le lieu d’exposition du musée Alexandre Varin, étudiant à l’ENSA Dijon, est vêtu d’une sorte de cape teint avec des haricots noirs, associé à l’image de de Cururira il s’approprie l’espace et les objets présents dans l’installation, il se cache, déambule, danse, s’amuse et déplace les éléments. Dans le même temps Andréa Spartà, artiste plasticien et musicien, créé une composition sonore à l’ambiance crépusculaire. À l’aide d’appeaux (instrument qui imite le cri des oiseaux), de sonnaille (cloche à vache) ou encore d’instrument qu’il créer lui-même l’atmosphère évolue entre l’image mentale rassurante et angoissante de la forêt. L’installation appelée Pour Curupira est composée d’objets en céramique, de pots, de Parures, de rondin de bois et de plants d’haricot noir, je les considère comme des offrandes.
Criatura is a performanche which was realized in the Burgundian Life Museum of Dijon. It is inspired by the Brazilian legend of Curupira, a fictional character who protects the Amazon forest wildlife. His original name « Kuru’pir » come from the Tupi Indian’s laguage. He looks like a young redhair boy with green teeth ; he runs so fast that nobody can catch him. He has reverse feet to mislead the hunters and he makes terrible sounds to keep them away. The Indian tradition is to make offerings to him before enter in his field to hunt. Various and different stories still existing from one Brazilian region to another. I chose one story from a child book that is named « Curupira e Caipora », written by Mario Bag, Mitos Lendas do folclore do Brasil, São Paulo, Paulinas, 2013.
Inside the exposition place of the museum, Alexandre Varin, a student from the ENSA Dijon, is wearing a kind of cape dyed with black beans, which reminds Curupira ; he makes himself comfortable with the space and the objects surrounding him, he hides himself, takes a walk, dances, plays and moves the elements. At the same time, Andréa Spartà, a plastic artist and musician, creates a sonorous composition with a twilight atmosphere. With bird-calls, cow bells or some other music instruments that he creates, the atmosphere is evolving between he comfortable and scary side of the forest. The installation called Pour Curupira is composed by ceramic objects, jars, adornments, log of woods and black bean plants ; I’m considering it like offerings.