Kommigraphics always works
closely with you at every step of a
well structured procedure of brand
design, so that your views are.

Criatura

Exposition au musée de la vie Bourguignonne, Dijon

Texte de Jessica Watson

Responsable des collections XXe et XXIe siècles des musées de Dijon.

Le travail de l’artiste se veut résolument organique et vivant. A travers ses performances, le corps humain dialogue et joue avec des sculptures en plâtre et tissu, créant ainsi une chorégraphie entre le mobile et l’immobile dans un espace et un temps donnés. Ce temps qui est celui de la durée de la performance se révèle aussi être celui nécessaire à la préparation de celle-ci. Répliquant la nature, Mathilde Chassaigne plante et cultive des végétaux qu’elle observe pousser, lentement, avant de les mettre en scène dans ses sculptures. Mêlant parfois musiciens et danseurs dans ses performances, l’artiste dévoile au spectateur un tableau vivant multi-sensoriel, empreint de poésie et d’harmonie.

Parure, céramique, peinture, coton (teinture: haricot noir), 7 x 8 x 5 cm, 2020

Parure, céramique, peinture, coton (teinture: Urucum), 14,5 x 6 x 8 cm, 2020

Criatura

Performance, 30 min, 2020. Performers: Alexandre Varin et Andréa Sapartà.

Performance réalisé au musée de la vie Bourguignonne à Dijon. Elle est inspirée de la légende brésilienne de Curupira, un personnage fantastique qui protège la faune et la flore de la forêt Amazonienne. Son nom d’origine « Kuru’pir » provient de la langue des indiens Tupi. Il ressemble à un jeune garçon aux cheveux roux, aux dents vertes et il court si vite que personne ne peut l’attraper. Ses pieds sont à l’envers afin de brouiller les pistes des chasseurs et il produit des sons étourdissant pour les éloigner. La coutume indienne est de lui faire des offrandes avant d’entrer dans son domaine et d’aller chasser. Il existe différentes versions et histoires selon les régions du Brésil. J’ai choisi celle d’un livre pour enfant intitulée:  » Curupira e Caipora « , de Mario Bag, Mitos Lendas do folclore do Brasil, São paulo.

 

Dans le lieu d’exposition du musée Alexandre Varin, étudiant à l’ENSA Dijon, est vêtu d’une sorte de cape teint avec des haricots noirs, associé à l’image de de Cururira il s’approprie l’espace et les objets présents dans l’installation, il se cache, déambule, danse, s’amuse et déplace les éléments. Dans le même temps Andréa Spartà, artiste plasticien et musicien, créé une composition sonore à l’ambiance crépusculaire. À l’aide d’appeaux (instrument qui imite le cri des oiseaux), de sonnaille (cloche à vache) ou encore d’instrument qu’il créer lui-même l’atmosphère évolue entre l’image mentale rassurante et angoissante de la forêt. L’installation appelée  » Pour Curupira  » est composée d’objets en céramique, de pots, de Parures, de rondin de bois et de plants d’haricot noir, je les considère comme des offrandes.